De nombreuses histoires se sont tissées autour de la fondation de cette province. Entre autres, celle de l'arrivée de Alonso de Ojeda dans le village indien de Cueybá en 1510. Après avoir fait naufrage, il dût marcher à travers les marécages de la côte en ayant sur lui une image de la Vierge Marie qui le sauva du désastre. Le premier village qu'il rencontra fut celui de Cueybá et tel que promis, il remit au chef l'image de celle-ci en lui demandant de construire un ermitage où il pourrait adorer la Vierge Marie.
En 1513, le territoire de Las Tunas était compris à l'intérieur de celui de Bayamo. Au XVIII, on a constitué une partie détenant davantage d'indépendance. Ce n'est qu'en 1853 qu'elle obtint le titre de ville.
Pendant la guerre des Dix Ans, le brave Vicente García, personnage controvorsé de nos luttes se rendit, avec ses hommes, au village de Las Tunas le 22 décembre 1876.
Pendant la guerre de 1958 et au début de l'Invasion, les habitants de Las Tunas participaient activement aux luttes. La cavalerie de cette région harcelait l'adversaire espagnol, provoquant ainsi le déplacement de l'infanterie jusqu'à la province de Camagüey. Durant la République Néocoloniale, la région orientale de Las Tunas était reconnue pour son intransigeance. La région était étroitement associée aux mouvements clandestins et coopérait activement aux luttes qui se tenaient dans les montagnes.